Nous parlons d'un art inqualifiable entre performance et cinéma dans un champ étendu. Un espace pluridisciplinaire, topos ultra - contemporain, né de la transition numérique post - Pierre Huygue, qu'il est difficile de nommer justement parce qu'il se définit par l'absence de catégorie. La frange dont nous parlons hybride la fiction, le documentaire, le scientifique et le social. La transversalité se substitue à la notion de «multimédia», terme périmé à l'ère numérique, elle aborde d'abord le croisement des démarches et le mélange des genres. Cette frange, on la trouve dans le secret des couloirs d’une école d'art, dans l'énergie des battles de danses urbaines sur les réseaux, à travers les actions du militantisme queer et beaucoup d'autres attitudes de la jeunesse «post-internet». Ces gestes ne sont pas vraiment identifiés par le champ pédagogique.
Entre le désir et la morale, la pulsion et la raison, l'insoutenable et le plaisir, la pensée et l'action, il y a une manière d'envisager un comportement artistique d'un nouveau genre, paradoxale et passionnant.
Comment le corps et l'image peuvent-il porter des contradictions, des élans contraires?